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Point d’arrêt 1 : la menuiserie Bourdon & l’Amer Labiau

 

Observations :

- Une vaste cour à l’avant

- Des bâtiments de type « entrepôt »

- Une esthétique de l’entre-deux-guerres (des formes du style art déco)

 

Une activité économique développée par la présence du canal.

 

 

 

La scierie mécanique Bourdon

 

À sa fondation en 1905, l’entreprise débite des arbres de la région comme le chêne de la forêt de Beloeil mais aussi ceux de Russie ou des hêtres français. La matière première arrive par le canal puis est transportée sur le site pour y être découpée en tronçons de différentes longueurs. Ils sont ensuite amenés sur des wagonnets à l’intérieur des hangars pour être travaillés.

Le sciage se faisait à la main : un travail pénible mais coûteux car les scieurs de long sont rares. L’énergie électrique transforme l’entreprise comme la réalisation de planchers rabotés, languetés et rainurés. Le bois travaillé est mis à sécher à l’air sur le chantier. Les produits sont vendus partout en Belgique.

 

Les expéditions se font par bateaux. L’entreprise occupe 25 personnes. Elle cesse ses activités en 1963 au moment de la mise en service du canal à grand gabarit.

 

 

 

L’Amer Labiau

 

Auguste Labiau fait la connaissance d’un français, M. Bacqueville, et imaginent créer un amer à l’instar du Picon. L’un achète un alambic, l’autre procure une série de plantes. En 1894, l’amer commence.

Au départ de Bacqueville, Auguste et son fils rebaptisent leur création « Amer Labiau » puis déposent un brevet pour préserver le produit. La concurrence s’avère difficile notamment à cause du contrôle sur le tirage d’alcool. L’activité vivote. La petite-fille épouse le fils de scierie Bourdon. Désormais, le site devient le lieu de fabrication de l’Amer Labiau.

 

 

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