Braffe

• Etymologiquement : prairies, habitat dispersé ou prés marécageux
• Habitant : Braffois
• Superficie : 480 ha.
• Nombre d’habitants (1er janvier 2009) : 406.

Plusieurs  vestiges archéologiques remontant à la période gallo-romaine ont été mis au jour près de l’ancien diverticule romain Blicquy-Tournai. Parmi ceux-ci, une nécropole avec un matériel daté du IIe siècle de notre ère ainsi que des bâtiments à fonctions artisanales.

Pourtant, la mention de Braffe n’apparaît qu’en 1098. L'autel de Brafia est alors donné à l'abbaye de Liessies. Sur le plan juridique, la seigneurie de Braffe-Quesnoy dépend de la baronnie de Leuze.

Au début du XIXe siècle, la principale activité du village est l'agriculture et l’élevage. Une petite industrie locale s’y est développée, à savoir une briqueterie et deux marchands de bas. Braffe possédait également un moulin à vent édifié en 1741 (classé par le patrimoine en 1944), mais détruit par la tempête en novembre 1969.

Aujourd'hui, dépourvu de tout commerce, ce village rural et tranquille se transforme en localité résidentielle; on y bâtit et sa population croît.

Hameau du Quesnoy.

La rue du Quesnoy évoque la présence de cet ancien hameau constituant la seigneurie de Braffe-Quesnoy. La tradition orale évoque même la présence d'un site fossoyé durant le Moyen-âge. Il s’agit probablement d'une ferme fortifiée détruite lors du passage des troupes françaises de Louis XI en 1477.