Wiers

Caractéristiques

  • Etymologiquement : prairies basses souvent inondées ou digue ou vivier.
  • Habitant : Wiersien.
  • Superficie : 1258 ha.
  • Nombre d’habitants (1er janvier 2009) : 2.796.

Bref historique

A l’époque médiévale, Wiers est une mosaïque de fiefs et de seigneuries. Formé sur l’axe de communication Condé-Tournai, le cœur de Wiers s’est développé en centre économique (des halles), juridique (un baillage) et religieux (un autel). L’une de ses premières mentions date de 1148.

 

Faisant partie de la châtellenie d'Ath, Louis XIV rattache la terre de Wiers au Tournaisis dès 1668 mais, au traité de Nimègue (1678), elle retourne à l'autorité espagnole.

 

À la fin de l’époque médiévale, Wiers disposaient de plusieurs fabriques de bas qui délocaliseront à Péruwelz dans le courant du XVIIe siècle. Dans les années 1760, à côté de la bonneterie, trois fabriques de bas occupent plusieurs centaines de personnes.

 

Au XIXe siècle, on dénombre trois sucreries, trois brasseries, une saboterie, une distillerie, une fabrique de chaussures et une manufacture de tabac. Un charbonnage a fonctionné au hameau de Vergne en 1863. À l'image des autres villages, ce gros bourg évolue de plus en plus vers le résidentiel.

Hameau de Grivardrie (La Croix).

Durant la période médiévale, l'histoire de ce hameau se confond avec celle de la terre du Biez sur laquelle est édifiée un château. Ce dernier a une fonction défensive face aux invasions venant de l'Escaut.

 

Hameau de Grosmont.

Sur l'un des versants du mont de la Garenne, du matériel moustérien (70 000 à 35 000 avant notre ère) y fut récolté. Des tessons de céramique couvrant une période allant de l'époque gallo-romaine à nos jours ont également été retrouvés. Au Moyen Age, cet endroit a accueilli une maladrerie. À partir de 1803, les habitants du hameau, ressortissant de Brasménil, sont autorisés à fréquenter l'église de Wiers. La solution est définitivement résolue en 1824  quand Grosmont intègre à la commune de Wiers.

Hameau de Rengies.

Les textes font état, au milieu du XIIe siècle, d'une seigneurie (présence d'une "motte" médiévale) dont les représentants sont la famille de Rengies. Au XVe siècle, elle est administrée par un mayeur et 4 échevins. Jadis, ce hameau était plus important et plus vaste puisqu’il comprenait l’autre partie de Rengies, située sur le territoire français.

 

Hameau de Vergne.

Au Moyen Age, Vergne constitue une franche avouerie détenue par les seigneurs du Biez. Sur le plan spirituel, elle dépendait de la paroisse de Flines-lez-Mortagne. Elle était administrée par un mayeur et des échevins. Le seigneur de Vergne, c'est-à-dire celui du Biez, était représentait par un bailli qui rendait la justice. En 1779 : la partie dite Oursel part à la France et Vergne se trouve sous la domination autrichienne.