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Point d’arrêt 10 : « pont de Wiers »

Le lieu-dit du « Pont de Wiers » constitue une zone dans laquelle se concentraient plusieurs industries. Elles sont sur le territoire de Wiers mais pour des raisons économiques (notamment la « gare de Callenelle ») certaines modifient leur adresse en remplaçant Wiers par Callenelle.

 

 

 À l’arrière, sur la rive gauche du canal en direction d’Antoing, se trouve l’ancienne sucrerie appartenant à Jules Saligot. En 1895, François Leplat loue l’édifice pour y installer un lavage de laines à matelas.

 

Dans l’entre-deux-guerres, Fernand Talman (décédé en 1945 au camp de Mauthausen) y établit une minoterie. Le froment y arrive pour être épuré et traité. La farine est ensachée par 50 kg. Le décès de son patron dans un camp de déportation met fin à l’activité.

 

Rachetés en 1956, les bâtiments sont occupés par la famille Procureur-Delwart. En 1960, la demeure est expropriée pour creuser le nouveau canal (inauguré le 5 octobre 1964). Tous ces bâtiments ont été détruits lors de la construction de la nouvelle route en direction de l’autoroute.

 

 

« Café de la Marine »

 

Communément appelé « chez Malvina », il est tenu de 1942 à 1966 par Maurice Baie dit l’Tur Flamé et son épouse. Il y avait aussi le « Café Belle Vue », un café-coiffeur, (Louis Delwart). Les bateliers flamands venaient téléphoner (le « téléphone n’158 ») et les mineurs y déposaient leur vélo avant de prendre le train pour se rendre dans les mines du Borinage.

 

Pour manœuvrer le treuil du pont-levis, il y avait un pontier. Ils étaient nombreux. Mentionnons Alfred Michel (né 1912) et Joseph Devaux (né 1912) ainsi que Pierre Delcampe dit Pierrot de Roucourt. La mise en service des écluses de Péronnes met fin à leur présence.

 

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