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Point d’arrêt 3 : le canal

 

Observations :

 

- La jonction entre le « vieux » canal et le « nouveau »

- La largeur

- Les berges : en terre (le canal de 1826) et le béton (le canal de 1964)

 

-        Un point commun : un chemin de halage

 

 

Le « vieux » canal

 

Il s’agit du canal de Pommerœul à Antoing. Sa construction est adjugée en juin 1823 et est inaugurée en juin 1826.

 

Son importance stratégique trouve son origine au Bas Moyen Age au moment où le charbon minéral, exploité à Wasmes, à Flénu et à Boussu, supplante le charbon de bois. Adopté très vite par l’industrie régionale, ce nouveau combustible est transporté sur la Haine et l’Escaut via des bateaux de « 45 tonneaux » (1 tonneau = 2,83 m³).

 

En 1655, la cession de Condé à la France verrouille la navigation vers l’Escaut. Divers projets de canaux sont conçus pour éviter le territoire français. En août 1807, comme le Hainaut est terre française, Napoléon ordonne la construction d’un canal latéral à la Haine reliant Mons à Condé (inauguré en octobre 1818).

 

Entre temps, le territoire est devenu Royaume Uni des Pays-Bas. Le projet d’éviter la traversée de Condé est relancé avec une préférence pour le tracé vers Antoing : le canal de Pommerœul à Antoing.

A l’époque, la plupart des transports s’effectuent sur des bateaux de 130 à 175 tonnes. Le halage se fait par traction humaine ou animale (cheval).

 

Le « nouveau » canal

 

Dans les années 1950, un nouveau projet de liaison fluviale apparaît : le canal Nimy-Blaton-Péronnes.

Les objectifs sont de relier la Sambre à l’Escaut, de constituer un important maillon dans la liaison Dunkerque-Rhin (accessibilité aux 1.350 tonnes) et de résoudre les problèmes du démergement de la Haine en protégeant le bas Borinage des inondations.

 

L’inauguration officielle de la section Blaton-Péronnes a lieu en octobre 1964.

 

Intérêt du canal : les péniches accostent aux quais des usines pour y décharger les matières premières.

 

 

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